Mathieu Amalric

Né le 25 octobre 1965 à Neuilly-sur-Seine, fils de Jacques Amalric (éditorialiste à Libération) et de Nicole Zand (critique littéraire, Le Monde), Mathieu Amalric débute au cinéma en 1984 dans Les Favoris de la lune d'Otar Iosseliani, ami de la famille.

Après ce premier contact avec le cinéma et une année d'hypokhâgne, il enchaîne les tournages en tant qu'accessoiriste, cantinier ou régisseur. En 1987, il est stagiaire assistant réalisateur sur le tournage d'Au revoir les enfants de Louis Malle, et travaille aussi auprès de João César Monteiro et Romain Goupil.
En 1996, il accède à la notoriété en tant que comédien. Après s'être fait remarquer dans Le Journal du séducteur de Danièle Dubroux, il incarne Paul Dedalus dans Comment je me suis disputé...(ma vie sexuelle) d'Arnaud Desplechin, prestation pour laquelle il reçoit le César du Meilleur espoir en 1997. Acteur emblématique du cinéma d'auteur, il tourne avec André Téchiné (Alice et Martin, 1998), Olivier Assayas (Fin août, début septembre, 1998), Benoît Jacquot (La Fausse suivante, 2000) et les frères Larrieu (Un homme, un vrai, 2003).

Après deux courts-métrages, Mathieu Amalric réalise en 1997 Mange ta soupe, son premier long métrage aux accents autobiographiques, qui lui vaut les éloges de Jean-Luc Godard. Suivent Le Stade de Wimbledon (2001), promenade mystérieuse et poétique avec Jeanne Balibar, puis La Chose publique, présentée à La Quinzaine des réalisateurs en 2003.
En 2004, il revient devant la caméra et retrouve Arnaud Desplechin pour le film Rois et reine. Il y joue Ismaël, garçon interné par erreur dans un hôpital psychiatrique, et obtient pour ce rôle le César du Meilleur acteur.
De nouveaux horizons s'ouvrent à lui et Mathieu Amalric prend désormais part à des superproductions françaises et internationales : il tourne Munich de Steven Spielberg, Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel (qui lui vaut un deuxième César du Meilleur acteur), le lieutenant de Mesrine dans L'Ennemi Public n°1 de Jean-François Richet et l'adversaire de James Bond dans Quantum of Solace, de Marc Forster.
Il reste cependant fidèle à Desplechin, avec Un conte de Noël en 2008, et intègre la famille d'Alain Resnais en 2009 en jouant dans Les Herbes folles. Il était à l'affiche il y a peu des Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson. Il participera bientôt au tournage de Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud.

Interventions :

dimanche 17 - 16h30 - Manège - Tournéedimanche 17 - 19h - Concorde 1 - Mange ta soupedimanche 17 - 21h15 - Concorde 1 - Man on the Moonlundi 18 - 09h30 - Manège - Honkytonk Manlundi 18 - 12h15 - Manège - Programme de courts-métrages de Mathieu Amalriclundi 18 - 17h30 - Concorde 1 - La Chose publiquelundi 18 - 19h45 - Concorde 1 - The King of Marvin Gardens

Abel Ferrara

Né le 19 juillet 1951 à New York, Abel Ferrara commence par faire des films amateurs avec une caméra 8 mm. C'est au lycée qu'il rencontre celui qui deviendra son plus fidèle collaborateur, le scénariste Nicholas St. John, avec qui il réalise ses premiers courts-métrages.
En 1976, il réalise son premier long-métrage, Nine Lives of Wet Pussy, film pornographique dans lequel il impose tout de même sa signature. Sa carrière débute réellement en 1979 avec le film gore The Driller Killer, l'histoire d'un artiste new-yorkais underground ayant du mal à joindre les deux bouts, que l'on peut facilement mettre en parallèle avec la vie du réalisateur à l'époque. S'en suivent Ms. 45 et New York, 2 heures du matin. C'est avec China Girl et Cat Chaser qu'il acquiert une réputation certaine, devenant réalisateur culte pour un grand nombre de cinéphiles.
Cette notoriété lui permet de décrocher de plus gros budgets et de réaliser des oeuvres qui scellent définitivement son succès. En 1990, il réalise The King of New York avec Christopher Walken. En 1992, il réalise son film le plus célèbre et le plus respecté, qui suscite la polémique : Bad Lieutenant avec Harvey Keitel. Après Snake eyes (1993), sort un film de commande, son premier remake, Body Snatchers. Suit un film plus discret, The Addiction, dans lequel Ferrara traite du vampirisme et offre à Lili Taylor son plus beau rôle. L'année suivante, il réalise un film de gangster basé dans les années 30, Nos funérailles.
En 1997, il réalise le film The Blackout qui fait beaucoup parler de lui à Cannes. En 1998 sort New Rose Hotel. Dans les années 2000, le réalisateur new-yorkais fait moins de films. New York semble s'être assagi grâce aux actions du maire Rudolph Giuliani et après son film Christmas, Ferrara part vivre à Rome. En 2005, il revient sur nos écrans avec le film Mary, sur le personnage de Marie-Madeleine. Il retrouve pour les besoins du film des acteurs qu'il a dirigés quelques années auparavant : Forest Whitaker et Matthew Modine, ainsi que d'autres qu'il dirige pour la première fois : Juliette Binoche ou Marion Cotillard.
Au festival, il présentera ses quatre derniers films, inédits en France.

Interventions :

samedi 16 - 11h - Manège - Chelsea on the Rockssamedi 16 - 13h45 - Manège - Go Go Talessamedi 16 - 17h30 - Théâtre Municipal - Napoli, Napoli, Napolidimanche 17 - 17h - Théâtre Municipal - Mulberry St.lundi 18 - 15h45 - Concorde 2 - Go Go Tales

Shannyn Sossamon

Originaire de Hawaii, Shannyn Sossamon grandit dans la ville de Reno, dans le Nevada. Installée à Los Angeles, elle y étudie la danse avant d'apparaître dans plusieurs spots publicitaires. En octobre 1999, elle est remarquée par la directrice de casting Francine Maisler lors d'une fête d'anniversaire donnée par Gwyneth Paltrow où elle accompagnait un de ses amis DJ. Six auditions plus tard, elle obtient le rôle de la princesse Jocelyn face à Heath Ledger dans Chevalier (2001), un film d'aventure moyen-âgeux signé Brian Helgeland. En 2002, la jeune actrice tourne à nouveau sous la direction de ce dernier dans Le Purificateur, un thriller surnaturel sur fond de crimes religieux. Entre-temps, cette brune au regard incendiaire tombe sous le charme de l'irrésistible Josh Hartnett dans la comédie romantique 40 jours et 40 nuits (2002) et incarne une étudiante aux moeurs dissolues dans le plus trashy Les Lois de l'attraction. Elle accompagnera Monte Hellman à La Roche-sur-Yon pour la présentation de Road to Nowhere dans lequel elle tient le rôle principal (Laurel Graham / Velma Duran).

François Bégaudeau

Né à Luçon (Vendée) en 1971, fils d'enseignants, François Bégaudeau grandit à Nantes, où il suit des études de lettres modernes tout en chantant pour le groupe funk rock Zabriskie Point, qu'il a co-fondé. Titulaire d'une agrégation, il travaille comme professeur de français à Dreux, puis à Paris.Très vite, il se consacre aussi à l'écriture, devient critique aux Cahiers du cinéma puis à Playboy et publie en 2003 son premier roman, Jouer juste. En 2004, il co-fonde la revue Inculte. En 2005 paraît son deuxième roman, Dans la diagonale, puis Un démocrate, Mick Jagger 1960-1969, « fiction biographique » qui inaugure une nouvelle collection chez Naïve.
En 2006, il reçoit le Prix France Culture-Télérama pour son roman Entre les murs, qui connaît un grand succès auprès du public. Ce roman est ensuite porté à l'écran par Laurent Cantet et François Bégaudeau y incarne le rôle principal, celui d'un professeur de français confronté aux élèves d'un collège réputé difficile. Le film décroche la Palme d'or au festival de Cannes 2008, et l'auteur-acteur remporte en 2009 le César de la Meilleure adaptation cinématographique. François Bégaudeau est également producteur via la société Capricci, dont il est le co-fondateur, et réalisateur au sein du collectif nantais Othon.
Depuis 2006, le Vendéen participe à la programmation du Festival de La Roche-sur-Yon, auquel il apporte son soutien fidèle.

Interventions :

lundi 18 - 14h30 - Concorde 1 - Secteur 545lundi 18 - 16h45 - Manège - Le Vent nous emportera

Franziska Weisz

Franziska Weisz est née et a grandi près de Vienne en Autriche (exactement là où le vrai « braqueur » à vécu). Après avoir tourné Dog Days, elle étudie les relations internationales en Angleterre. Diplômée du King's College de Londres, elle tourne Hotel et devient réellement actrice. Elle vit aujourd'hui à Berlin et aime tourner dans toute l'Europe.

Aaron Katz

Aaron Katz est né à Portland, Oregon. Au lycée, il commence à s'intéresser au cinéma et au jeu d'acteur. Quand il a réalisé qu'il n'était pas bon comédien, il a décidé d'aller étudier le cinéma à l'Ecole d'Art de Caroline du Nord. Juste après son diplôme il part avec deux colocataires de Caroline du Nord vers Portland dans un Chevy 1963 pour faire son premier film, Dance party, USA, Quiet city. Son second film Cold Weather est sélectionné dans plusieurs festivals et nominé pour le prix «Independent Spirit ». Aaron vit en ce moment à Pittsburgh.

Interventions :

lundi 18 - 19h30 - Manège - Cold Weathermardi 19 - 12h - Manège - Cold Weather

Alex Chung

Alex Chung, producteur de films taiwanais vivant à Locarno (Suisse), a obtenu un diplôme d'ingénieur en 1995 et un master en design en 1999 en Italie.
Depuis l'an 2000, il travaille comme médiateur interculturel pour la municipalité de Lugano.
Le premier film qu'il a produit avec le réalisateur Li Hongqi a obtenu le Léopard d'Or en 2010 au Festival de Locarno.

Interventions :

samedi 16 - 22h - Manège - Winter Vacationdimanche 17 - 11h - Manège - Winter Vacation

João Nicolau

João Nicolau est né en 1975, à Lisbonne. Il travaille en tant que réalisateur, monteur, acteur et musicien. Il n'a jamais compris et ne comprendra jamais rien sur le Moyen Orient. Il vit en 2010, à Lisbonne, Portugal.
Son premier long-métrage, L'Épée et la Rose, vient à la suite de deux courts-métrages ayant obtenu un extraordinaire succès : Chanson d'Amour et de Bonne Santé (2009), après sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, a reçu 9 prix de la part de festivals comme Belfort, Brive, Recife et Rio de Janeiro et fait partie de la programmation de plus de 20 festivals de par le monde. Rapace, son premier court-métrage (2006), également passé par Cannes, a été sélectionné par plus de 60 festivals internationaux et récompensé, entre autres, à Milan, Belfort, Réus et Vila do Conde.

Interventions :

dimanche 17 - 19h30 - Manège - L’Epée et la rose / A Espada e a Rosa

Matt Porterfield

Matt a étudié le cinema à l'Ecole d'Art de Tisch et enseigne le scénario et la production au département des études de Film et Média à l'Université Johns Hopkins. Son premier film, Hamillton, est sorti en salles en 2006. Putty Hill est son second long métrage.

Interventions :

dimanche 17 - 22h15 - Manège - Putty Hill - Grand Prix du Jurylundi 18 - 12h - Théâtre Municipal - Putty Hill - Grand Prix du Jury

Maciej Madracki

Né en 1984 à Cracovie (Pologne). Diplômé en études cinématographiques à l'Institut d'arts audiovisuels de l'université Jagiellonian. Depuis 2007, étudiant en réalisation au Krysztof Kieslowski département de Radio et Télévision de l'Université de Silésie à Katowice. Auteur de films expérimentaux et de courts-métrages vidéo.

Interventions :

vendredi 15 - 16h - Théâtre Municipal - FID 1

Benno Trautmann

FILMOGRAPHIE

1976 DER UMSETZER * Script, Direction, Production
1979 IM LABYRINTH* Script, Direction, Production
1982 DIE SPITZE DES EISBERGES * Script, Direction, Production
1984 DER TODESSPRINGER Script, Direction, Montage, Production
1986 DER GESCHLAGENE KOTFLÜGEL Script, Direction, Montage
1988 HINDUKUSCH Script, Direction, Montage
1990 MISTKÄFER Script, Direction, Montage
1992 SAAL DER VERLORENEN SCHRITTE Script, Direction, Photography, Montage
1996 KIND IM SPEED TEST Script, Direction, Photography, Montage
2002 NEUE GEHIRNE Script, Direction, Photography, Montage
2003 ANATOMIE DER TRAUER Script, Direction, Photography, Montage
2004 DIE SIMULATIONSPATIENTIN * Script, Direction, Photography
2006 FOTO-SESSION * Direction, Photography, Sound
2009 LES GENS D'ARTE * Direction, Photography, Sound
2010 MADMAN'S DICTIONARY Script, Direction, Photography

* avec Antonia Lerch

Interventions :

mardi 19 - 17h15 - Théâtre Municipal - FID 4

Jacques Rozier

Né à Paris le 10 novembre 1926, diplômé de l'IDHEC en 1947, Jacques Rozier se fait très vite une réputation dans le monde du court-métrage. En 1955, il réalise son premier court-métrage, Rentrée des classes, rapidement suivi par Blue jeans, qui dresse un portrait attachant de la jeunesse d'après-guerre. Les deux courts-métrages qui suivent, Paparazzi et Le Parti des choses, reviennent sur le tournage du Mépris, le film mythique de Jean-Luc Godard. Assistant sur les plateaux de cinéma (notamment sur celui de Jean Renoir pour French Cancan, en 1955), il rentre aux studios de télévision des Buttes-Chaumont. Ce premier emploi l'amène peu à peu à la carrière de réalisateur de documentaires, qui lui vient en aide entre deux films; car ses long métrages, bien que souvent couvert de critiques élogieuses, sont des échecs financiers.
En 1960, Rozier réalise son premier film, Adieu Philippine, chronique douce-amère de la jeunesse française, ayant pour toile de fond la guerre d'Algérie. Bien que le film ne sorte qu'en 1963, le cinéaste reçoit un accueil critique et public très favorable. Cette première réalisation devient l'un des films phares de la nouvelle vague, et les cinéastes François Truffaut et Jean-Luc Godard prennent même publiquement sa défense. Son film suivant, Du cote d'Orouët, sort neuf ans plus tard, en 1969. Bernard Menez y tient l'un des rôles principaux. En 1974, Jacques Rozier fait appel à Pierre Richard pour interpréter Les Naufragés de l'ile de la Tortue. On y retrouve certains aspects d'Adieu Philippine : un humour au bord du cynisme et un penchant pour le rêve et les climats oniriques. Maine Océan (1985) est l'occasion pour le cinéaste d'aborder un style plus intimiste, en rassemblant plusieurs acteurs (Bernard Menez, Luis Rego, Yves Alfonso) dans un étrange voyage en train, filmé en temps réel. En 2001, le réalisateur présente à la Mostra de Venise son dernier film, Fifi Martingale, une comédie se déroulant dans le casino d'Enghien-les-Bains, où Jean Lefebvre, Yves Alfonso, Alexandra Stewart et Jacques François se donnent la réplique. Il viendra présenter celui-ci à La Roche-sur-Yon.

Interventions :

lundi 18 - 20h30 - Théâtre Municipal - Fifi Martingale et Rentrée des classes

Maylis de Kerangal

Maylis de Kerangal a grandi au Havre, et fait des études de Sciences Humaines avant de devenir éditrice pour la jeunesse, chez Gallimard puis au Baron Perché. Aux éditions Verticales, elle est l'auteur de plusieurs romans dont Corniche Kennedy (2008), roman d'une jeunesse solaire, et d'un recueil, Ni fleurs ni couronnes (2006) dont l'une des nouvelles a été adaptée au cinéma. Chez Naïve, elle a écrit Dans les rapides (2007), fiction en hommage à Blondie et Kate Bush. En 2010, elle publie Naissance d'un pont.

Interventions :

vendredi 15 - 21h30 - Théâtre Municipal - De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites

Sandra Laugier

Sandra Laugier, née en 1961 à Paris, est une philosophe française contemporaine qui a travaillé sur des questions de philosophie du langage, de philosophie des sciences et de philosophie morale. Actuellement professeur à l'université de Picardie Jules Verne. En juillet 2010, le CNRS la nomme directrice adjointe scientifique de l'Institut des sciences humaines et sociales (INSHS), chargée de l'interdisciplinarité et du campus Condorcet. Elle a écrit entre autres Une autre pensée politique américaine : la démocratie radicale, de R.W. Emerson à S. Cavell, Michel Houdiard éditeur, Paris, 2004 et Wittgenstein. Les sens de l'usage, Paris, Vrin, 2009.

Marina Déak

Marina Déak a réalisé Les Profondeurs en 2005 et obtenu les Prix de Qualité CNC 2006 (programmation « Courts d'aujourd'hui » avec le CNC, l'Agence du court-métrage et les Cahiers du Cinéma) et Prix spécial du jury au Festival Paris Tout Court en 2006. Elle a également mis en scène Le Chemin de Traverse (2001), diffusé sur Ciné-cinémas et en compétition à Côté Court, festival international de Pantin 2001.

Interventions :

vendredi 15 - 22h - Manège - Poursuitesamedi 16 - 16h30 - Cinéville - Poursuite

Vimukthi Jayasundara

Né au Sri Lanka en 1977. Après avoir réalisé The Land of Silence, un documentaire en noir et blanc sur les victimes de la guerre civile, sélectionné dans plusieurs festivals (Marseille, Rotterdam, Berlin), Vimukthi Jayasundara a été étudiant en France au Fresnoy (Studio national des arts contemporains), puis résident à la Cinéfondation du Festival de Cannes en 2003. Son premier film, La Terre abandonnée (Sulanga enu Pinisa) a été montré en sélection officielle au Festival de Cannes 2005 (Un certain regard) et a obtenu la caméra d'or du meilleur premier long métrage. Vimukthi vit depuis 2005 entre Paris et Colombo. Entre deux mondes (Ahasin Wetei) est son deuxième long métrage.

Interventions :

lundi 18 - 22h - Manège - Entre deux mondes / Ahasin Weteimardi 19 - 14h - Cinéville - Entre deux mondes / Ahasin Wetei

Rubén Ímaz Castro

Rubén Ímaz Castro est né au Mexique en 1979. Il étudie au CCC de Mexico entre 1999 et 2006. Familia Tortuga, son projet de thèse, est aussi son premier long métrage, grâce auquel il gagne de nombreux prix. Il réalise le montage du documentaire de Michel Lipkes, Escupir contra el viento. En 2007, il est sélectionné pour la session d'hiver de la résidence de la Cinéfondation au festival du cinéma de Cannes, où il travaille à l'élaboration du film qu'il viendra présenter au festival : Cefalópodo.

Gaël Lépingle

Gaël Lépingle est réalisateur, scénariste, producteur, monteur.

Filmographie :

Julien (2010) Réal, Scénar
Commune Présence (2008) Monteur
Guy Gilles et le temps désaccordé (2008) Réal, Scénar
La Prisonnière du Pont aux Dions (2005) Réal, Scénar, Prod, Monteur
Clémentine a eu peur (1998) Réal, Scénar

Interventions :

lundi 18 - 17h45 - Théâtre Municipal - FID 3

Alban Lefranc

Alban Lefranc est auteur associé au Grand R qui, cette année, sera en résidence à la maison Gueffier.
Romancier et traducteur d'allemand (de Peter Weiss notamment), il édite également une revue de création et de critique, La Mer gelée. Ses trois premiers romans sont de « vraies fausses biographies » autour de Fassbinder, Baader et la chanteuse Nico. La mise en voix des textes est un aspect essentiel de son travail : il participe à de nombreuses lectures publiques et prépare une pièce radiophonique autour de Mohamed Ali pour France Culture.
Il a également été sollicité par Capricci, maison d'édition nantaise pour faire partie en 2010/2011 des 5 artistes de la 3ème édition du projet «Ecrire avec, lire pour», afin d'écrire chacun dans le cadre d'une courte résidence, une «nouvelle cinématographique», avec pour cahier des charges un personnage défini en commun.
Nous avons le plaisir de lui offrir pendant le festival une carte blanche, et c'est Van Gogh de Pialat qu'il a choisi.

Interventions :

lundi 18 - 14h - Théâtre Municipal - Van Gogh

Diane Baratier

C'est sous l'égide du réalisateur Eric Rohmer que Diane Baratier fait ses premiers pas comme directrice de la photographie, à l'occasion du film L' Arbre, le maire et la médiathèque (1992). Cette collaboration se poursuit avec de nombreuses réalisations, telles que L' Anglaise et le duc (2001) ou Les Amours d'Astrée et de Céladon (2006), au fil desquelles Diane Baratier ne cesse d'affirmer sa technique et son esthétique de l'image. Après avoir également travaillé avec Philippe Colin (Aux abois en 2004) ou encore Charles Belmont (Qui de nous deux en 2005), elle intègre le jury de la Caméra d'or lors du Festival de Cannes 2009.

Jean Narboni

Jean Narboni a été critique puis rédacteur en chef des Cahiers du cinéma dans les années 60 et 70. Il y fonde et dirige la collection des hors-série et les éditions d'ouvrages jusqu'au milieu des années 80 (notamment une coédition avec Gallimard). Il a enseigné le cinéma à l'université Paris VIII et dirigé le département d'analyse de films à la FEMIS. Il a publié en 2008 En présence d'un clown / Voyage d'hiver aux éditions Yellow Now (collection Côté Films) et au printemps 2010 Pourquoi les coiffeurs? Notes actuelles sur Le Dictateur aux éditions Capricci.

Interventions :

vendredi 15 - 18h - Théâtre Municipal - En présence d'un clown

Alain Guiraudie

Né le 15 juillet 1964 à Villefranche-de-Rouergue, fils aîné d'une famille d'agriculteurs aveyronnais, Alain Guiraudie se nourrit, adolescent, de culture populaire (BD, séries télévisées, films de genre). Le bac en poche, il s'inscrit à l'Université de Montpellier, où se développe surtout son goût pour le militantisme. Après avoir écrit plusieurs romans, jamais publiés, il réalise en 1990 un premier court-métrage, Les Héros sont immortels, bientôt suivi de Tout droit jusqu'au matin et La Force des choses.
C'est avec le moyen métrage Du Soleil pour les gueux que la critique découvre avec ravissement le cinéma atypique d'Alain Guiraudie, quelque part entre le western moderne, le récit picaresque et le conte philosophique. Autre caractéristique de son univers, la volonté de représenter à l'écran la classe ouvrière, comme en témoigne Ce vieux rêve qui bouge, moyen métrage lauréat du Prix Jean Vigo, très remarqué à la Quinzaine des réalisateurs. Jean-Luc Godard parle même à son propos du "meilleur film du Festival de Cannes". Il passe ensuite au long métrage, sans rien perdre de sa singularité. Pas de repos pour les braves en 2003, puis Voici venu le temps en 2005, sont ainsi de nouveaux fragments d'une utopie politique et sexuelle, avec comme terrain d'expérimentation un Sud-Ouest auquel Guiraudie est viscéralement attaché. Son dernier film, Le Roi de l'évasion, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes en 2009. Il viendra nous présenter celui-ci, ainsi que son premier longmétrage.

Interventions :

dimanche 17 - 16h30 - Concorde 1 - Le Roi de l'évasionlundi 18 - 09h30 - Concorde 1 - Pas de repos pour les braves

Philippe Forest

Né en 1962, Philippe Forest est professeur de littérature à l'Université de Nantes et critique au magazine Art Press. Il est l'auteur de cinq romans parus aux éditions Gallimard et de plusieurs essais sur l'art et la littérature dont les plus récents sont publiés par les éditions Cécile Defaut à Nantes. Dernier titre paru: Le Siècle des nuages, Gallimard, 2010.

Interventions :

mardi 19 - 15h - Manège - Histoire(s) du cinéma

Camille Lotteau

Camille Lotteau est plus connu sous sa casquette de guide touristique que sous celle de cinéaste. Il démontre néanmoins que ses deux activités et passions ne sont pas inconciliables. En effet, après avoir créé en 2007 le International Guide Contest, rassemblement novateur en ce qu'il articule lutte syndicale et tourisme responsable, il a réalisé un court-métrage : Mon monde, le Monde, 12min, assez remarqué bien qu'inachevé, avant de s'attaquer à un film plus ambitieux à propos d'une rivière d'Île-de-France.

Interventions :

dimanche 17 - 19h30 - Théâtre Municipal - Bord de

Jean-Marie Samocki

Jean-Marie Samocki écrit pour des revues de cinéma dont Trafic. Le cinéma américain l'intéresse plus particulièrement. Son ouvrage sur Il était une fois en Amérique de Sergio Leone paraît en novembre 2010 aux éditions Yellow Now.

Interventions :

vendredi 15 - 19h - Concorde 1 - Blue Steelvendredi 15 - 00h00 - Concorde 2 - Démineurs / The Hurt Lockersamedi 16 - 11h - Concorde 1 - Point Breaksamedi 16 - 22h30 - Théâtre Municipal - The Lovelessdimanche 17 - 11h - Concorde 2 - Le Poids de l’eau / The Weight of Water

Hervé Aubron

Rédacteur en chef adjoint du Magazine littéraire, il a notamment été membre du comité de rédaction des Cahiers du cinéma et de la revue Vertigo. Enseignant en cinéma à l'université Paris 3-Sorbonne nouvelle, il a entre autres publié un essai sur Mulholland Drive, de David Lynch (aux éditions Yellow Now) ainsi qu'un livre d'entretien avec Werner Herzog, Manuel de survie, en collaboration avec Emmanuel Burdeau (Capricci Éditions).

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* séances scolaires ouvertes au public sous réserve de places disponibles

Le festival en images

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